L’escapade de Denis Lemasson

Bonjour à toutes et tous,

je vous invite à assister le vendredi 27 juin à 18h30 à la rencontre avec Denis Lemasson pour son roman « Les Colonies intérieures » paru en mars 2025 aux éditions Rue de l’échiquier, un de mes romans coup de cœur de ce premier semestre.

« Les colonies intérieures » est un roman social, noir, politique, où s’entremêlent notre histoire contemporaine, des secrets familiaux qui ressurgissent à la deuxième ou troisième génération et des hommes politiques qui souhaitent conserver ou acquérir un petit pouvoir local au profit de leur intérêt tout personnel.
Ravi que Denis Lemasson puisse venir jusqu’à Oloron pour parler de notre Histoire contemporaine et singulièrement des réminiscences de la Guerre d’Algérie encore aujourd’hui.
Ce roman tombe à pic dans notre actualité, où notre passé pas toujours assumé ressort régulièrement de manière violente et envenime les relations entre la France et l’Algérie, mais aussi entre Français·es, quelles que soient nos origines.
Sur les traces des personnages Franck et Zakia, il nous parlera de l’histoire coloniale, de l’histoire des banlieues qui raconte si bien notre histoire commune, mais aussi d’amour, de clairières, d’émeutes et de soulèvements possibles.
Et de façon plus anecdotique, Denis nous dira ce qui le lie à Oloron, ou à la Soule.
Cette tournée dans la Région est facilitée par notre association Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine.

Avant cela, notez que Thierry Niogret sera à la librairie ce vendredi 20 juin pour son Vendredi noir : en dédicaces de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30 à l’occasion de la sortie de son nouveau polar “Crimes en Béarn : lignes de mort” aux éditions La Geste.
Dans ce nouveau polar régional, un attentat à la bombe est commis contre un TER en gare d’Oloron-Sainte-Marie ; ce n’est pas banal, heureusement des “Pieds nickelés” sont à l’œuvre.
Lors de cette journée, Thierry dédicacera évidemment ses précédents romans policiers parus chez Monhélios, La Geste et Les Moissons noires, et également son apéro jeu béarnais, un jeu de cartes pour devenir incollable sur le Béarn.

Et le dimanche 6 juillet, la seconde édition de la Journée du livre de Lasseube que je vous présenterai intégralement dans la prochaine lettre d’informations.
En attendant vous pouvez retrouver le programme complet à la librairie, dans les commerces ou sur les réseaux dit sociaux Facebook et Instagram @journee-livre-lasseube

Ici, ma chronique sur Radio Oloron du 4 juin dernier

P.S. : quand il fait très chaud comme la semaine dernière, n’oubliez pas que la librairie est installée au rez-de-chaussée d’une vieille bâtisse qui ne nécessite pas de climatisation pour conserver une fraicheur bienvenue : n’hésitez pas à pousser la porte pour y trouver refuge 😉

Bonne semaine

Cédric

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Un beau mois de juin à la librairie

Bonjour à toutes et tous,

après le venue de Didier Bourda la semaine dernière, le mois de juin s’annonce riche de rencontres à la librairie.

Vendredi 6 juin à 18h30 : rencontre avec le Lescunois Vincent Metzger pour « Willy Ronisécriture/photographie » paru chez L’Harmattan, collection Eidos série Artiste.
Vincent nous parlera de son étude sur les relations entre le texte et l’image à partir de photos projetées de Willy Ronis.
Comment parler de photographie ? Peut-on dire qu’une photo peut remplacer mille mots ? Et si, plutôt que de substitution, on se préoccupait de relations de coexistence entre les deux domaines du texte et de l’image ? Si, sans négliger les moments de rivalité, on parlait de voisinages, de négociations, voire de complicité ?

Vendredi 13 juin à 18h30 : rencontre avec Jean-Luc Kérébel pour « Visa pour les Pyrénées » paru chez Élytis, collection Visa pour le monde.
Après avoir consacré une partie de sa vie à la création et au développement des éditions Cairn, la retraite venue, Jean-Luc vient à la librairie en tant qu’auteur cette fois-ci, pour une sorte d’abécédaire amoureux des Pyrénées : 150 mots couvrant un large champ de thématiques décrivent l’histoire, la géographie et la culture du massif des Pyrénées, du Pays basque à la Catalogne en passant par l’Occitanie.
Ça sera l’occasion de le remercier pour tout ce qu’il a apporté au monde du livre régional, et au-delà.

Vendredi 20 juin, de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30 : le Vendredi noir (journée de dédicaces) de Thierry Niogret à l’occasion de la parution de son nouveau polar « Crimes en Béarn, lignes de mort » aux éditions La Geste.

Vendredi 27 juin à 18h30 : rencontre avec Denis Lemasson pour « Les colonies intérieures » paru chez Rue de l’échiquier.
Au cœur de la Seine-Saint-Denis, Franck et Zakia sont sous le choc après ce qui ressemble à une tentative de suicide de la part de Franck. Très vite pourtant, cette tentative ressemble plus à une mise en scène. Mais pourquoi ? Menant sa propre enquête, le couple traverse le territoire et son histoire intimement lié à la l’histoire franco-algérienne.
Sans le vouloir, le roman de Denis Lemasson tombe à pic dans notre actualité, où notre passé, pas toujours assumé, ressort régulièrement de manière violente et envenime les relations entre la France et l’Algérie, mais aussi entre Français, quelles que soient nos origines.
« Les colonies intérieures » est un roman social, noir, politique, où s’entremêlent notre histoire contemporaine, des secrets familiaux qui ressurgissent à la 2ème ou 3ème génération et des politiques qui souhaitent conserver ou acquérir un petit pouvoir local au profit de leur intérêt tout personnel. Quand la fiction fait aussi bien que les livres d’Histoire ou les essais théoriques !

Puis le dimanche 6 juillet viendra le temps de la seconde édition de La Journée du Livre de Lasseube, organisée par Atout Jeune Famille et la Bibliothèque de Lasseube, avec le soutien de L’Escapade.
Vous trouverez après les photos de quelques nouveautés reçues ces dernière semaines la liste des invité.e.s et des animations proposées. Cette journée fera l’objet d’une lettre d’infos dédiée dans les prochains jours.

Ces derniers jours, l’édition 2024-2025 de « Jeunes en librairie » s’est terminée.
Sur cette année scolaire, j’aurai rencontré 6 classes du territoire pour parler des différent.e.s actrices et acteurs de la chaîne du livre, du prix unique du livre, du métier de libraire, de mon parcours professionnel un brin atypique (ce qui m’a permis peut-être d’obtenir une oreille attentive des filières techniques et professionnelles : personne ne doit être assigné à son histoire familiale, sociale ou culturelle, ni scolaire ; si on le souhaite, on doit pouvoir bifurquer). Ensuite ces collégien.nes et lycéen.nes seront venu.es à la librairie pour la visiter, continuer les discussions débutées dans leurs établissements et profiter d’un bon d’achat offert par les partenaires de cette opération coordonnée par notre association régionale « LINA » : le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, les Ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, et les établissements scolaires.
Un grand merci aux élèves et à leurs professeurs pour ces moments partagés ensemble : 6èmes des Collèges de Arette et Tardets, 4èmes des Collèges des Cordeliers et Tristan Derème, 1ères pro CIEL du Lycée Guynemer et 1ères STMG du Lycée Jules Supervielle.

Retrouvez ici la dernière chronique sur Radio Oloron, ainsi qu’une émission spéciale de présentation de « La Friche » : soyez nombreuses et nombreux à participer à l’Assemblée générale constituante le lundi 2 juin à 18h à la salle Palas 2, l’aventure s’annonce intense et passionnante.

Bon long week-end (la librairie est ouverte le vendredi 30 et samedi 31 mai de 10h à 12h30 et 14h30 à 19h).

Cédric

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L’escapade de Didier Bourda

Bonjour à toutes et tous,

depuis sa sortie en juillet dernier, nous n’avions pas encore pris le temps d’organiser une présentation du dernier ouvrage de Didier Bourda comme nous le faisons pour chacun de ses recueils depuis l’ouverture de L’Escapade.
Le parrain de la librairie et créateur emblématique du Festival « Poésie dans les chais »* sera donc à la librairie ce vendredi 23 mai à 18h30 pour « Rivière rouge » paru aux éditions Lanskine.

* Après 20 ans de direction artistique,
il a cédé la main l’an dernier à Nicolas Vargas et son collectif ATI.

Prolongement de « Galerie montagnaise« , c’est un voyage sur le continent (nord) américain.
Dans ses poèmes en prose, Didier Bourda pose la question de l’intériorité du français, quelque part entre les Grands Lacs et Manitoba.
Au gré de sources nouvelles, historiques, géographiques, linguistiques et toponymiques (Prairie du Chien, Eau Claire, Flambeau, Notre-Dame-de-Lourdes, St Claude, St Boniface, etc.) affleure un soubassement langagier dont il importe de saisir les dilatations.
Outre ses recherches documentées, Didier Bourda a parcouru les régions des Grands Lacs, à la rencontre des gens qui parlent encore une sorte de métissage de langues indiennes et de français.
Et c’est peut-être du fait de ce voyage, que dans ce texte le corps prends une grande place, en tous cas bien plus importante que dans ses précédents textes. Corps et poème s’affectent l’un l’autre, pour renouveler l’espace de la pensée.
Pour en savoir plus sur le travail de Didier, vous pouvez lire cet entretien sur le site de la Maison de la Poésie de Nantes.

Pour le programme de juin et les venues de Vincent Metzger, Jean-Luc Kerebel et Denis Lemasson, je vous laisse vous reporter à la page « agenda » de ce blog.

Notez aussi dans vos agendas le dimanche 6 juillet pour la seconde édition de la Journée du livre de Lasseube : la liste des autrices et auteurs invités est close et sera dévoilée dans les prochains jours.

La dernière chronique sur Radio Oloron en écoute ici.

Bonne fin de semaine

Cédric

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Merci !

Bonjour à toutes et tous,

merci, pour cette très belle édition de la Fête de la librairie indépendante à Oloron Sainte-Marie.
Merci Camille Rebolle-Laborde (Ferme Casau bon à Lasseube) pour tes fleurs très appréciées.
Merci à l’association Verbes de coordonner cette journée au niveau national.
Merci à vous toutes et vous tous, pour vos visites, pour vos sourires, pour votre diversité.
Désolé pour les visiteurs de fin de journée qui sont repartis sans la pochette « Esprit es-tu là », en rupture de stock dès le milieu d’après-midi : j’en prendrai plus l’année prochaine.
Car oui, il y aura une prochaine édition en 2026 (le samedi 25 avril a priori) puisque vous êtes de plus en plus nombreux à y participer et, par votre visite, à montrer votre attachement à votre librairie indépendante de proximité.
Même si vous n’êtes pas, ou plus, sur ce réseau dit social, vous pouvez quand même profiter de l’album photo de cette journée en cliquant sur ce lien.
Vive la biblio-diversité dans les librairies indépendantes.

Le 9 mai marque le retour de Jacques Castillou à la librairie pour son Vendredi noir, de 14h30 à 18h30 à l’occasion de la sortie du dernier volet du triptyque des enquêtes du Commissaire Casabonne « Béarn sur meurtres, la dernières ancres », aux éditions La Geste.
Après « Meurtre à Pau – Une immortelle à la boutonnière » et « Meurtres en Ossau », le Commissaire Casabonne revient sur ses terres natales.
Alors que le Béarn suffoque sous une terrible canicule, le corps sans vie d’un homme est retrouvé sur un terrain vague du nord de Pau. Très rapidement, les soupçons des policiers se portent sur le patron du bar le Roquépine, il aurait battu à mort le sulfureux Jean Paul Plasai. Le sanguin Vincent Dalcato a un mobile, pas d’alibi sérieux et de solides preuves semblent l’incriminer.
À la recherche de la vérité sur son passé et sur l’histoire tourmentée de sa famille, la vie de Casabonne et celle des personnes qui lui sont les plus proches seront menacées.
L’occasion de croiser dans ce polar des lieux qui ne nous sont pas inconnus, comme le bar palois « le Cabanon » que Pierre et moi avons fréquenté assidument lors des nos années étudiantes, à quelques années d’écart ; ou encore une journaliste Héloïse Daycour librement inspirée d’une célèbre journaliste de France 3 Nouvelle Aquitaine, Élise D.

Le vendredi 23 mai à 18h30 : rencontre avec Didier Bourda pour « Rivière rouge » paru chez Lanskine.
Poèmes en prose qui racontent un voyage dans la région des grands lacs sur le continent américain. Au gré de sources nouvelles, historiques, géographiques, linguistiques et toponymiques, l’auteur pose la question de l’intériorité du français, à travers ses rencontres avec des locuteurs d’un métissage de langues indiennes et française.
« Rivière rouge » est en quelques sorte la suite de « Galerie montagnaise ».
Pour en savoir plus sur le travail de Didier, vous pouvez lire cet entretien sur le site de la Maison de la Poésie de Nantes.
Didier est le créateur emblématique du Festival « Poésie dans les chais » et le parrain de la librairie.

Bonnes vacances si vous en avez

P.S. : la librairie sera ouverte de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h les 29, 30 avril, 2 et 3 mai.
Et évidemment, la librairie sera fermée le 1er mai, journée internationale des droits des travailleuses et travailleurs

Cédric

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La Fête de la librairie indépendante 2025

Bonjour à toutes et tous,

comme tous les ans, L’Escapade participe à la Fête de la librairie indépendante qui est aussi la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, le samedi 26 avril.
Lors de cette journée, pour tout achat au-dessus de 10 euros de livres, une pochette « esprit, es-tu là ? » rassemblant 5 livres et cartes, spécialement édités pour cette édition 2025, vous sera offerte (dans la limite des quantités disponibles) et, plutôt qu’une rose ayant parcouru des milliers de kilomètres en avion, pour la deuxième année, vous pourrez repartir avec une « fleur locale » produite par Camille Rebolle-Laborde, sur la ferme familiale Casau bon à Lasseube.
Inspirée de la Sant Jordi catalane, cette Fête de la librairie indépendante vivra sa 27ème édition en France, Luxembourg et Belgique, avec près de 700 librairies participantes, et toujours organisée par l’association Verbes.
Comme pour chaque édition, je proposerai de prendre en prendre en photo chaque client.e avec son livre acheté, ou ses livres achetés, pour montrer la bibliodiversité présente dans les librairies indépendantes.

La fête, ça l’était également vendredi dernier à la librairie avec le show-case d’Erwan Naour venu présenter ses chansons (écrites pour Les Hurlements d’Léo ou Wallace), celles des autres qui lui sont chères (Pogues, Gainsbourg, Tiken Jah Fakoly…) et aussi une nouvelle en création.
L’occasion aussi pour Erwan de nous partager quelques plaisirs littéraires et de converser avec lui sur l’importance de la lecture aux différents âges de la vie et des joies qu’elle peut procurer.
Il a pu échanger sur le surréalisme et Boris Vian avec Camille Malherbe qui vient de passer une semaine à la librairie, pour peut-être s’orienter vers ce beau métier après ses études de lettres. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle puisse être une excellente libraire [avis aux collègues qui verraient passer son CV], ou exercer n’importe quel autre métier dans les domaines culturels.
Belle et longue route à toi, Camille.
Cette soirée était organisée, dans le cadre de « Pépites en stock » coordonnée par Librairies Indépendantes en Nouvelle-Aquitaine, avec AMPLI, la scène de musiques actuelles de l’agglomération paloise. Merci Stéphane Cortijo pour ton aide, ton investissement et ta fidélité.
Et merci à vous toutes et tous qui êtes venus partager cette bulle de musiques et de sourires : une librairie pleine et chaleureuse, ça fait plaisir.
Merci Erwan d’avoir écrit une belle page de cette librairie oloronaise qui n’aime rien de plus que de mélanger les genres artistiques.
Vous retrouverez des photos de cette soirée après la sélection subjective de quelques nouveautés reçues ces dernières semaines.

En mai, ils seront de retour à la librairie avec leurs nouveaux ouvrages : l’oloronais Jacques Castillou et le parrain de la librairie Didier Bourda, on en reparle

La chronique sur Radio Oloron du 9 avril dernier en écoute ici + un article dans La République des Pyrénées le même jour

Je vous souhaite de passer de bonnes vacances si vous en avez

P.S. : la librairie sera ouverte de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h les 29, 30 avril, 2 et 3 mai.
Et évidemment, la librairie sera fermée le 1er mai, journée internationale des droits des travailleuses et travailleurs

Cédric

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En avril, file dans ta librairie

édit 17 avril 2025 : le show-case d’Erwan Naour est COMPLET

Bonjour à toutes et tous,

désolé pour ce jeu de mots pas terrible dans le titre de ce billet 🙂

Après la venue de Rémy Marion pour « L’ours polaire, vagabond des glaces » jeudi dernier, avril s’annonce riche en animations à la librairie.

Vendredi 11, de 15h à 18h, Janette Ananos dédicacera son roman « Voisin, voisine« , qui vient de paraitre chez Astobelarra
Présentation de l’éditeur : « Marjolaine et Greg sont voisins. Elle aime les animaux autant qu’il les déteste. Dans ce roman, un chapitre succède à l’autre sans lui ressembler, le registre étant alternativement réaliste, fantastique, merveilleux, burlesque ou poétique. Le rire peut succéder à l’émotion, comme dans la vie.« 

Vendredi 18, à 18h30, dans le cadre de la manifestation régionale « Pépites en stock » consacrée à la musique pour cette édition 2025 : Show-case d’Erwan Naour.
R1 Wallace à la scène est l’un des fondateurs des Hurlements d’Léo et de Wallace, groupes avec lesquels il enregistre régulièrement des albums et parcourt les scènes hexagonales et internationales depuis bientôt 30 ans.
Lors de son show-case, il revisitera en solo des chansons des autres qui lui sont chères (Pogues, Tiersen, Mano Solo, …) et les siennes, en s’autorisant toutes les directions, toutes les esthétiques musicales, n’écoutant que son envie et sa soif de liberté pour nous proposer un instant suspendu loin du quotidien.
À l’issue de ce set d’environ 30 minutes, Erwan présentera avec mon aide quelques uns de ses livres préférés, qui l’ont accompagnés tout au long de sa carrière.
Entrée libre, mais places limitées, il est donc nécessaire de réserver au 05 59 39 40 30 ou sur librairie.escapade@gmail.com
Orga : asso « Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine »,
en partenariat avec AMPLI, Scène de musiques actuelles de Pau, et le festival les Poéziques de Borce où Erwan se produira les 19 avril.

Samedi 26, toute la journée : Fête de la librairie indépendante / Journée mondiale du livre et du droit d’auteur
Lors de cette journée, pour tout achat au-dessus de 10 euros, une pochette « esprit, es-tu là » rassemblant 5 livres et cartes, spécialement édités pour cette édition 2025, vous sera offerte*, ainsi qu’une « fleur locale » produite par Camille Rebolle-Laborde, sur la ferme familiale Casau bon à Lasseube.
*dans la limite des stocks disponibles
Inspirée de la San Jordi catalane, cette Fête de la librairie indépendante vivra sa 27ème édition en France, Luxembourg et Belgique, avec près de 700 librairies participantes, et toujours organisée par l’association Verbes.

Vous retrouverez ici ma dernière chronique sur Radio Oloron et ici les rencontres programmées à ce jour en mai et juin.

Je vous parle souvent de l’importance du collectif, même pour des commerces farouchement indépendants comme les nôtres, et de notre association régionale « Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine » qui regroupe aujourd’hui près de 150 librairies à travers notre belle et grande région.
Bientôt 9 ans que cette association, sa Présidente, ses représentants élus et bénévoles, ses salariées, accompagnent L’Escapade pour de l’aide à la communication, à l’accueil d’auteurs, à la formation, etc etc … l’heure est venue de rendre modestement à ce collectif en offrant du temps notamment à travers ma présence au conseil d’administration.

Bon mois d’avril

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L’escapade de Rémy Marion

Bonjour à toutes et tous

le mois d’avril va être intense à la librairie, surveillez ce blog et les réseaux sociaux.

Le premier rendez-vous est donné le jeudi 3 avril à 18h30 avec Rémy Marion pour son dernier ouvrage « L’ours polaire – vagabond des glaces » aux éditions Actes Sud – collection Mondes sauvages, pour une nouvelle alliance.
« L’ours polaire continue à déambuler sur une banquise de plus en plus fine. Il est menacé, c’est indéniable, mais moins que d’autres habitants de l’Arctique, comme les mergules nains, les mouettes ivoire, les lemmings, les morses et autres narvals…
On a abusé de son image pour alerter sur les conséquences du réchauffement climatique, mais l’ours polaire vaut mieux que cela. Son élégance, ses adaptations uniques, sa curiosité ne doivent pas rester des arguments marketing pour des zoos et des politiques incultes. S’il doit rester un symbole, comme son cousin l’ours brun, c’est celui de nos liens indestructibles avec le sauvage. Si l’ours polaire disparaît, cela ne changera pas grand-chose à l’écosystème arctique, mais nous, êtres humains, aurons perdu un repère millénaire et un ancrage indispensable.
« 
Au-delà de la biologie et l’habitat de l’ours polaire, de la place qu’il occupe dans la mythologie et la vie des Inuits, pourquoi est-il devenu ce animal emblématique des dérèglements climatiques en cours à l’échelle de la planète, quelle place occupe-t-il dans nos imaginaires ?

Rémy Marion explore l’Arctique depuis les années 1980. Conférencier, photographe, réalisateur, il est également l’auteur de plus de 25 ouvrages concernant les régions polaires, et l’auteur de nombreux articles de vulgarisations.
Dans la collection « Mondes sauvages », il a aussi publié « Ovibos, le survivant de l’Arctique » (2020) ;
mais aussi, deux titres dont nous parlerons évidemment ici dans les Pyrénées : « L’Ours, l’autre de l’homme » (2018) et pour la collection « Mondes Graphiques », avec la complicité d’Olivier Lavigne, « L’Ours. Petit traité humoristique à l’usage des humains » (Actes Sud, 2023).

Retrouvez ici, ma dernière chronique sur Radio Oloron, et dans les photos, un souvenir des passages d’une classe de 1ère du Lycée Guynemer et des 6èmes du Collège de Tardets, dans le cadre « Jeunes en librairie ».

En mai 2018, elle était venue à la librairie pour parler du recueil « Filles de mai, 68 mon mai à moi » paru aux éditions Le Bord de l’eau, rassemblant des témoignages de femmes sur leur mai 68 et de leurs vies d’alors. Aux mêmes éditions, elle avait aussi édité en 2001 « Le chahut », récit autobiographique sur sa vie d’enseignante.
Infatigable bénévole de « Livres sans Frontières, amie de L’Escapade, révoltée par les toutes les injustices de notre société, après une dernière prestation à la bibliothèque de Lasseube jeudi dernier dans le cadre du Printemps des Poètes, Chantal Cambronne a quitté la piste hier dans sa 90ème année : elle aura donc vécu jusqu’au bout, comme elle l’a toujours souhaité.
Adishatz Chantal

à bientôt

Cédric


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Le printemps des poètes en Haut-Béarn

Bonjour à toutes et tous,

après la sélection de quelques nouveautés reçues ces dernières semaines, vous trouverez des photos des dernières activités de la librairie.

Cette semaine va commencer à Oloron la nouvelle édition du Printemps des Poètes avec une soirée à La Chapelle ce vendredi 14 mars à 19h , la traditionnelle soirée à la bibliothèque de Lasseube le jeudi 20 mars à 19h30 et le samedi 22 mars au marché de Borderouge (plus d’infos ici).

Je vous en parlerai beaucoup plus dans la prochaine lettre d’infos, mais notez d’ores et déjà que nous aurons la chance d’accueillir à la librairie le jeudi 3 avril à 18h30 Rémy Marion pour son dernier ouvrage « L’ours polaire, vagabond des glaces » paru chez Actes Sud ; R. Marion est également l’auteur, entre autres, chez ce même éditeur de « L’ours, l’autre de l’homme« .

Cliquez ici pour écouter la chronique du 12 février dernier sur Radio Oloron et retrouvez ci-dessous une suggestion de lecture.

Bonne semaine et à très vite autour des tables et devant les rayons de L’Escapade.

Cédric

« La manif »,
Nelly Alard, éditions Gallimard

En 2016, on s’en souvient, la loi Travail avait entraîné, en France, un fort mouvement social. C’est à ce moment que s’ouvre le nouveau roman de Nelly Allard. Nous découvrons Romain, vingt-huit ans, qui s’est mêlé, un jour de mai, à une manifestation aux abords de la place de la République. Pas pour casser, mais pour regarder et filmer.
Il ne s’attendait pas à se retrouver dans le coma, avec un enfoncement de la boîte crânienne.
Un malheureux « incident », comme on dit.
Alors que l’État, Préfet de police et Ministre de l’intérieur en tête, soutient qu’il a été touché par un projectile envoyé par un casseur, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent au contraire qu’il a reçu une grenade de désencerclement lancée par un membre de forces de l’ordre, contre tout protocole.
La famille porte plainte, une enquête est ouverte : l’affaire Romain D. devient une affaire d’État. Commence alors, pour les proches, un long combat en vue de faire reconnaître la vérité.
Un drame qui secoue et réunit, à la fois, les parents, la grand-mère, ses deux sœurs, et sa petite amie.
Inspiré de faits réels, « La manif » raconte, du point de vue de la victime et de son entourage, les ravages causés au sein d’une famille par une violence policière injustifiée.
Nelly Alard expose très frontalement, très justement, cette mécanique qui veut que presque toujours prévale « l’intérêt d’État » à la vérité d’un homme, à la vérité tout court.
Terrifiant parce ce que cela pourrait arriver à chacun.e de nous.

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L’escapade de Elsa Sanial

Bonjour à toutes et tous,

Merci !
Merci pour cette rencontre vendredi dernier. Merci pour votre présence chaleureuse autour de Laure Martin et de son récit « Mes pieds nus frappent le sol ». Merci à Étienne Galliand d’avoir édité ce texte (éditions Double ponctuation).
Merci Laure pour ton livre, pour cette rencontre qui fait déjà partie de l’histoire de L’Escapade, et surtout merci de porter ce combat.
Je ne peux qu’inviter tout le monde à lire ton livre et à venir t’écouter dans les librairies, salons du livre et autres endroits où tu seras invitée dans les prochaines semaines.
Au-delà de ton histoire personnelle, ton « discours » sur les crimes sexuels et violences sexuelles dont sont victimes femmes et enfants doit être partagé et entendu par le plus grand monde.
Vous retrouverez quelques photos et une vidéo à la fin de cette lettre d’infos.

Autre ambiance pour la prochaine rencontre avec une autre autrice : Elsa Sanial pour son récit que je que je qualifie de « poético-documentaire » qui vient de paraître chez Sahus Sahus éditions « Élever« , le vendredi 21 février à 18h30.
Une année dans la vie d’Elsa Sanial, éleveuse de brebis. Elle évoque son quotidien auprès des animaux, son parcours, son expérience sensible, ses difficultés et ses doutes, dans une langue claire et poétique.
« Élever » met en lumière les politiques publiques agricoles, les injonctions au productivisme ou les assignations de genre qui structurent le métier ; autant que les attentions à l’égard de la vie et de la mort animale, la connaissance au long cours des paysages et de leur mémoire, la dureté du travail et la dignité à l’exercer.
« Élever » s’adresse à toute le monde, en lien avec l’agriculture et l’élevage, ou pas, en lien avec la ruralité ou pas.

Elsa Sanial, géographe de formation, née dans une famille d’enseignants, du côté maternel, avec des grands-parents paysans, du côté paternel, elle travaille en Afrique de l’ouest, avant de se reconvertir et devenir éleveuse de brebis dans une ferme de Haute-Loire.
Par son engagement professionnel et associatif, elle soutient la pratique d’une agriculture paysanne avec une approche féministe.
Je parlais un peu de ce livre sur Radio Oloron le 29 janvier dernier.
Elsa sera accompagnée de Anne Kawala et Marc Perrin de cette nouvelle maison « Sahus Sahus éditions » qui publiera des livres de poésie et de critique sociale, des essais, des témoignages.

En vous souhaitant un bon mois de février,

Cédric

https://fb.watch/xFQLev9UPc/

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L’escapade de Laure Martin

Bonjour à toutes et tous

retour de la lettre d’infos au rythme aléatoire sous sa forme habituelle, accompagnée en photos de 10 nouveautés reçues ces derniers jours.

Je vous en ai déjà parlé dans la dernière lettre, la première rencontre de l’année aura lieu le vendredi 7 février à 18h30 avec Laure Martin pour son récit « Mes pieds nus frappent le sol » paru début janvier aux éditions Double Ponctuation.

« J’apprends que les violences sexuelles concernent au moins 3 enfants par classe de CM2. J’apprends que 40% de ces victimes souffrent d’amnésie traumatique totale, 60% d’amnésie traumatique partielle. 70% vont subir d’autres violences sexuelles au cours de leur vie … 78% des victimes sont des femmes ».
En nous rappelant ces statistiques, Laure Martin inscrit son récit, largement autobiographique, dans la réalité plus large des violences sexuelles faites aux enfants et aux femmes.
Au-delà d’une histoire personnelle écrite à la première personne du singulier, dont on parlera évidemment lors de la rencontre, ce texte dénonce et tente d’analyser pourquoi ce qui nous semble indicible et inimaginable existe encore dans nos sociétés, malgré MeToo et la libération de la parole.
Ce récit parle d’inceste, de violences sexuelles, de viols, de placement en foyer, de violences gynécologiques, de santé mentale …. et de reconstruction, de résilience et d’espoir.
C’est souvent dur, parfois cru, ça secoue, mais il me semble important que ce livre soit lu par le plus grand nombre, et notamment par les hommes, jeunes ou moins jeunes, pour le temps de ces 240 pages, tenter d’approcher le vécu d’une enfant puis d’une femme, victime de violences ; et de s’interroger aussi sur nos comportements, individuels et collectifs, passés et actuels, pour que ces violences quasi systémiques cessent.
Laure Martin a pratiqué le slam. Cela se ressent à la lecture. J’ai aimé la puissance, le rythme du texte. Mais par dessus tout, j’ai aimé cette envie de vivre, et ce lien, cette sororité avec toutes les femmes, d’ici et d’ailleurs.
Et le 7 février, vous comprendrez d’où vient ce beau titre « Mes pieds nus frappent le sol ».

Laurence Rossignol* a aussi aimé ce livre : « J’ai tout aimé dans ce livre : le style, le narratif, la violence de la condition des femmes, l’identification au masculin pour sauver sa peau, la résilience par l’acceptation, la sororité et le combat des femmes. J’ai souvent une pile du même livre que j’offre au fil des occasions. Cette année, ce sera « Mes pieds nus frappent le sol » de Laure Martin.« 
* Présidente de l’Assemblée des Femmes – Sénatrice du Val-de-Marne – Ancienne Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes

Vous pouvez écouter ici la chronique du 15 janvier sur Radio Oloron.

à bientôt

Cédric

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