En avril à la librairie

Bonjour à toutes et tous,

nous l’attendions avec impatience, le nouveau roman de Franck Manuel vient de sortir aux éditions Anacharsis « À creux perdu ».

Présentation de l’éditeur : «  à partir de quelques éléments biographiques connus et d’une photographie, l’auteur propose un récit romancé de la vie d’Eugène Petitcolin, modeleur d’anatomie à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort à la fin du XIXe siècle. Silhouette gigantesque, mains énormes, mutique, un éclat inquiétant dans l’œil, Eugène Petitcolin déambule dans les couloirs de l’école vétérinaire. Nuit et jour, il équarrit, dissèque, éviscère des centaines de carcasses d’animaux, qu’il moule selon différentes techniques, cire, plâtre, à bon creux, à creux perdu.
Né le 3 janvier 1855 dans les forêts des Vosges, il est devenu en 1882 le premier préparateur anatomique de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, s’est marié, a eu un fils ; il est mort à la Salpêtrière le 9 avril 1928. De la vie d’Eugène, on ne sait guère plus.
Ce qui aurait pu n’être qu’une biographie dans un décor fin de siècle devient avec Franck Manuel une méditation sur la vocation, un objet littéraire étrange entre roman naturaliste et roman gothique, la collision d’Émile Zola et Mary Shelley 
».
Par petites touches, tel un peintre, Franck Manuel brosse le portrait d’un homme handicapé des sentiments, qui ne semble mû que par la quête de la perfection de ses rendus anatomiques.
Pour le côté naturaliste à la Zola, (ou réaliste à la Balzac), l’auteur réussit admirablement à nous rendre réel le travail de Petitcolin et à nous en donner une représentation rigoureuse : une profession de modeleur anatomique bien évidemment avant l’avènement du plastique ou de l’impression 3D.
Mais avant ça, une description incroyable du premier emploi de Petitcolin comme schlitteur qui devrait rendre ce roman célèbre dans toutes les Vosges.
Petitcolin, personnage bien réel que l’on suit de sa prime enfance à sa mort, nous donne l’impression étrange d’être aussi une créature sortie de l’imagination d’une Mary Shelley (pour son petit côté Frankenstein) : les élèves vétérinaires le surnomment d’ailleurs le Kobold, issu du folklore païen germanique. Bizarrement le Kobold germanique s’apparente au gnome ou au lutin alors que Petitcolin semble être un colosse.
Vous ne le savez pas encore, mais vous allez aimer Eugène Petitcolin.
On en parle avec Franck Manuel, ce vendredi 5 avril à 18h30 à la librairie.

Vendredi 12 avril, c’est au tour de Jacques Castillou de passer un Vendredi noir à la librairie pour son nouveau polar « Meurtres en Ossau » qui vient de paraitre aux éditions La Geste.
Après « Meurtres à Pau :une immortelle à la boutonnière » l’an dernier, l’ossalois Pierre Casabonne, commissaire de la brigade spéciale de l’Intérieur, est de retour pour enquêter sur l’assassinat d’un jeune député des Pyrénées-Atlantiques. Évidemment, vous reconnaîtrez de nombreux endroits en Béarn, dont une librairie oloronaise 😉
Jacques Castillou dédicacera ses deux polars le 12 avril de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30

Samedi 13 avril, de 14h30 à 18h30, Constance Dufort dédicacera le tome 2 de « L’archipel de Westerlies : le souffle de Ma » paru chez Astobelarra.
« Les enfants de Westerlies s’apprêtent à recevoir la colonie de Terre-Nouvelle en héritage. Les indigènes ne voient pas tous la présence des pionniers d’un bon œil et la guerre avec les Taliens gronde. Pour protéger les siens, Westerlies tente de conclure un accord liant les pionniers au peuple de Ma, ennemi des Taliens. ».
Évidemment tous les autres romans de Constance seront également disponibles.

Le samedi 27 avril, L’Escapade participera à nouveau à la Fête de la librairie indépendante (inspirée de la San Jòrdi catalane) où un livre est offert aux client.e.s, ainsi qu’une fleur (dans la limite des stocks disponibles). La tradition veut que ça soit une rose : mais cette année, je vous offrirai une fleur locale produite par une jeune productrice béarnaise, je vous en parlerai dans la prochaine lettre d’informations.

Enfin pour conclure, mes remerciements envers l’éditrice de « Aux cailloux des chemins » Christine Saint-Geours, et le poète Maxence Amiel pour cette belle soirée de poésie vendredi dernier.
Ils nous ont fait la surprise de venir accompagnés de la poétesse Mélanie Leblanc qui a pu ainsi faire connaissance avec le Parrain, Didier Bourda.

Bonne semaine

Cédric

PS : la librairie fermera à 18h ce samedi 6 avril, et sera fermée le samedi 20 avril

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