Bonjour à toutes et tous,
20 ans ! Le bel âge.
Créé en 2003 par Didier Bourda, le festival de poésie contemporaine et musique improvisées (avec un peu d’art contemporain, de danse, théâtre, cinéma) « Poésie dans les Chais » fête cette année ses 20 ans, donc sa 21ème édition (je vous laisse compter).
En 20 ans, des voix venues de presque toutes les régions de France, mais aussi d’Argentine, Haïti, Madagascar, Syrie, Liban Irak, Espagne, Californie, du Canada (des poétesses amérindiennes principalement) on sillonné le vignoble jurançonnais et le Béarn d’une façon plus générale.
Dans une de mes anciennes vies professionnelles, j’ai participé avec d’autres à l’accueil et à l’implantation durable, j’espère, de ce festival au pied des Pyrénées.
J’ai l’habitude de dire que Didier Bourda a ancré en moi de manière encore plus prégnante le goût des mots et qu’il est une des trois personnes qui fait que je sois libraire aujourd’hui.
Depuis notre première rencontre en 2003, nous ne nous sommes jamais trop éloignés et Didier est le parrain de L’Escapade depuis son ouverture en 2016 (pas peu fier qu’un poète ET champion de France d’athlétisme soit le parrain 😉 )
Depuis 2016, même si Oloron Sainte-Marie est un peu éloigné de la zone d’influence de ce Festival, Didier nous accorde toujours un moment pour « Poésie dans les chais ».
Cette année, samedi 23 septembre à 11h00, rencontre croisée à la librairie avec Elsa Gribinski et Johan Grzelczyk : le soir, ils performeront au Domaine Bordenave-Coustarret à Lasseube.
Jeudi 21, le festival débute à La Chapelle-de-Rousse, le 22 il sera à Nay où il reviendra en novembre (avec une lecture-concert le 19/11 de Didier Bourda et Sylvain Chauveau)
Et notez le 10 novembre dans vos agendas : il est possible qu’il y ait une surprise à la librairie avec Didier.
Programme complet de l’édition 2023 ici
N’oubliez ce vendredi 15 septembre à 18h00, la présentation par Martin Rieussec-Fournier de son nouveau livre « Secrets toxiques«
Un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire pour le nouveau roman de Lilia Hassaine « Panorama » chez Gallimard.
2050 en France.
Hélène ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon. Depuis que la France a basculé dans l’ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins.
Quartiers sécurisés, maison en verres, transparentes pour que chacun puisse surveiller son voisin et réciproquement. Les opposants à ce système et les plus pauvres vivent dans des quartiers tels qu’on les connaît nous aujourd’hui : dans des appartements ou des maisons avec des murs.
Au cours de l’enquête, elle va s’apercevoir qu’il ne s’agissait pas d’un simple fait-divers, mais d’un drame attendu, d’un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l’expression soudaine d’une violence qu’on croyait endormie.
Les élites vivant entre elles dans des ghettos sécurisés, transparence et autosurveillance généralisées, la justice remplacée par une parodie hanounesque : le futur proche imaginé par Lilia Hassaine n’est pas très encourageant. Et pourtant ! Cette dystopie sécuritaire est-elle si éloignée des évolutions inquiétantes de notre société actuelle ?
Bonne semaine, à vendredi.
Cédric












Salut, j’espère que tu vas bien. As-tu des plaquettes ? Bonne soirée
Vanessa
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j’en ai un peu : mais demande à Didier qui en a beaucoup
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