Bonjour
cette semaine, rendez-vous à la librairie vendredi 6 mai à 18h00 avec Toulouse-la-Rose (alias, l’oloronais Gilbert Oscaby) accompagné par son ami Arnaud Viviant pour des échanges croisés sur leurs derniers ouvrages respectifs.
« Doléances, dernières mesures révolutionnaires« , de Toulouse-la-Rose aux éditions Sens & Tonka
Présentation de l’éditeur :
« Doléances est un essai pamphlétaire partant d’un seul postulat : La France est le boulet de la République. Cet essai se propose, ni plus ni moins, d’imaginer la séparation, sans effusions de sang, de ces deux entités contradictoires, si du moins l’on désire que la Nation se démarque du nationalisme fascisant actuel et des “patrouillotes” qui s’en réclament. Pour appuyer définitivement cette rupture avec l’ancien régime (La France fille aînée de l’Église), l’auteur préconise de changer la date de la fête nationale pour celle du 21 janvier, jour de l’exécution de Louis XVI, qui aurait dû être le dernier monarque à régner sur le territoire de la République proclamée par les Conventionnels de 1792. Le but étant que les gens, en citoyens responsables, cessent d’attendre Le chef, L’empereur, Le dirigeant suprême ou encore, L’ homme providentiel, qui pourraient améliorer leur vie quotidienne, les parlementaires élus par leurs suffrages étant suffisamment nombreux pour ce faire. Enfin, face à la montée des radicalismes religieux, il serait souhaitable que l’État se déclare athée, c’est-à-dire un État pour lequel Dieu est une superstition et où le blasphème n’existe pas.«
Comme à son habitude, Toulouse-la-Rose nous offre un texte historique et érudit, mais aussi joliment foutraque et caustique pour ne pas être pesant, qui pourrait se résumer par « La République révolutionnaire aujourd’hui, vue par Toulouse-la-Rose ».
« Cantique de la critique » de Arnaud Viviant aux éditions La Fabrique
Présentation de l’éditeur
« Tant que la critique a eu pour fonction traditionnelle de juger, elle ne pouvait être que conformiste, c’est-à-dire conforme aux intérêts des juges. Cependant la véritable critique ne consiste pas à juger, mais à distinguer. Pour être subversivement démocratique, la critique n’a nul besoin d’être unanime ou divisée. Il lui suffit de parler du langage au lieu de s’en servir.«
Arnaud Viviant, journaliste, écrivain, critique littéraire et chroniquer régulier du « Masque et la Plume » sur France Inter nous raconte dans cet ouvrage l’histoire de la critique littéraire depuis deux siècles en n’épargnant ni les auteurs, ni la « chaîne du livre », ni les libraires 😉 et remets l’important au centre du jeu : à savoir le texte et la lecture.
Comme Toulouse-la-Rose, Arnaud Viviant manie l’ironie (et non pas le second degré) à merveille.
Nous en parlerons vendredi soir avec eux et demanderons à Arnaud Viviant si le proverbe « qui aime bien châtie bien » n’a pas été inventé pour les critiques littéraires.
Dans la lettre de la semaine prochaine, je vous présenterai en détail le programme de la Fête du livre d’Oloron qui aura lieu les samedi 21 et dimanche 22 mai, sous chapiteau au jardin public.
Le thème principal cette année est « cuisines et littératures (mais pas que).
Sur le stand de la librairie, vous retrouverez Anna Gibson (traductrice de Henning Mankell), Christiane Laborde, Gaëlle Perret, Carol Reid-Gaillard, Ludovic Bouquin, Patric Fort, Stéphane Laurier, Gilles Vincent.
Merci à Claire Sibille pour sa venue samedi dernier.
Après la sélection hebdomadaire en photos, un morceau du premier album « Evolving » d’un jeune artiste oloronaise Soleil rouge (alias Claire Lescarret), en écoute sur toutes les plateformes musicales.
Bonne semaine
Cédric













Merci pour Claire ! Je vous réserve Lieux de Georges Perec. Bonne journée Sylvie
Envoyé à partir de Courrier pour Windows
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