Bonjour,
avec un peu de retard, voici la sélection hebdomadaire de dix nouveautés reçues ces derniers jours.
Avant de vous proposer une idée de lecture, je vous fais ces deux rappels :
* jusqu’à nouvel ordre gouvernemental, la librairie ferme à 17h45.
Vous pouvez donc venir à la librairie du mardi au samedi de 9h30 à 12h00 et de 14h30 à 17h45 ou téléphoner sur ces mêmes horaires au 05 59 39 40 30.
Vous pouvez continuer à passer vos commandes 24 heures sur 24 en envoyant un courrier électronique à librairie.escapade@gmail.com ou sur www.librairies-nouvelleaquitaine.com
* sauf changement, la librairie sera fermée pour congés du jeudi 11 au mardi 16 février inclus : soyez prévoyant.e.s dans vos commandes, notamment scolaires.
Cette semaine, je vous propose « en descendant la rivière » de Edward Abbey aux éditons Gallmeister.
Inédit en France, ce recueil de 12 textes datant de 1982 est un ouvrage typique de « nature writing ».
Au gré de diverses descentes de rivières en Amérique du Nord, Abbey alterne réflexions sur la nature qui l’entoure, sur le monde tel qu’il va, ou encore sur l’importance de Thoreau aux États-Unis.
Je ne sais pas si Abbey était en avance sur son temps, mais en tout cas, ses réflexions sont très en phase avec notre époque. Voilà qui m’a donné envie de relire son célèbre « gang de la clé à molette ».
« Nous voyons, par exemple, les économistes conventionnels réclamer un accroissement de la « productivité ». La productivité de quoi ? Au bénéfice de qui ? Dans quel but ? Par quels moyens et à quel prix ? Ces questions-là ne sont pas prises en compte. Nos politiciens, nos hommes d’affaires, nos chefs militaires et la clique de scribes qui les sert nous rabâchent perpétuellement que la « croissance » et le « pouvoir » sont intrinsèquement bons, et que nous ne pourrons jamais en avoir assez, ni même trop. Comme si le gigantisme était une fin en soi. » page 66.
« L’agrobusiness est un phénomène moderne qui s’est développé en réponse aux besoins urgents d’une population humaine en expansion rapide. Il n’est pas certain que ce genre d’agriculture à grande échelle, qui dépend lourdement de projets d’endiguement et de canalisations d’eau, des carburants fossiles, des engrais chimiques et d’autres d’investissements gourmands en capital puisse survivre longtemps, son avenir semble discutable. » page 134.
En vous souhaitant une belle semaine
Cédric









