L’Escapade de Corinne Morel-Darleux

davEn partenariat avec notre association régionale « Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine« , jeudi 7 novembre à 18h15, Corinne Morel-Darleux sera à la librairie pour présenter son essai « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » paru en juin aux éditions Libertalia.

Si le sous-titre « Réflexions sur l’effondrement » nous renseigne sur les thématiques de cet ouvrage, l’autrice va beaucoup  plus loin que nous donner son avis sur l’effondrement en cours.
Elle nous propose de réfléchir à une possible éthique de vie pour le monde qui vient autour du triptyque « refus de parvenir, cesser de nuire et dignité du présent« , en se référant à quelques figures tutélaires : en premier lieu le navigateur Moitessier, mais aussi à de nombreux écrivains, poètes et penseurs (Emma Goldman, Mona Chollet, Françoise Héritier, Pier Paolo Pasolini, Louis Aragon, Romain Gary, Édouard Glissant, William Morris, André Gorz, Élisée Reclus, Henry-David Thoreau, …).

Lire un entretien dans Libération

Cet essai, coup de cœur du libraire, connait un réel succès (sixième réimpression à ce jour) et questionne véritablement sur les enjeux personnels et collectifs d’aujourd’hui et des années à venir. À lire, à réfléchir, à relire, à faire lire…

[auberge espagnole à la librairie à l’issue de la rencontre]

Présentation de l’éditeur

« Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »

Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.

afica

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