Vendredi 17 mai à 18h15, soyez à l’heure pour la rencontre avec Joseph Ponthus autour de son roman « à la ligne – feuillets d’usine » paru aux éditions de la Table ronde début janvier 2019.
Pour son premier roman, Joseph Ponthus a frappé fort, puisqu’à ce jour, il a récolté trois prix littéraires :
– le grand prix 2019 RTL – magazine LIRE
– le prix du premier roman 2019 Régine Deforges
– le prix Jean Amila-Meckert 2019 (prix du Salon d’Arras du livre d’expression populaire et de critique sociale)
En bas de cette page, vous trouverez quelques liens vers des entretiens et articles qui vous donneront certainement envie de venir rencontrer Joseph Ponthus qui s’annonce comme une des soirées marquantes de l’Escapade.
[cet accueil d’auteur est organisé en partenariat avec notre association régionale « Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine« ]
avis du libraire :
Ce roman sensible n’est pas un texte de plus à ajouter aux classiques de la « littérature ouvrière », c’est également un ode aux petits, aux sans-grades, à « ceux qui ne sont rien », une épopée dans le ventre de l’industrie agro-alimentaire.
Tel un ouvrier-poète, par ses pensées arrachées à l’usine, l’auteur nous livre un regard souvent joyeux et fraternel sur notre époque qui n’en finit pas de changer ses mots faute de traiter ses maux.
Joseph Ponthus est sans nul doute la révélation du début d’année 2019.
présentation de l’éditeur :
« À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.«
un extrait de la critique de Christian Laborde dans la Nouvelle République des Pyrénées du 23 mars
« Enfin un mec qui, se jetant dans l’écriture d’un roman, refuse d’emblée le terrain de jeu où s’embourbent les romanciers dociles, prend la langue à bras-le-corps et décide de jouer son Je. (…) Des feuillets écrits avec la rage, la colère et l’espoir d’un homme qui tient le coup parce que Trenet chante bien, parce que sa femme l’aime, parce que son chien l’attend. (…) Vous lisez. Vous relisez à voix haute. Et vous n’avez qu’une envie : filer au bistrot du coin et gueuler « À la ligne », debout devant le bar. On vous écoutera. Parce que c’est vrai. Parce que c’est ça. Parce que c’est Ponthus.«
des critiques et entretiens dans La Croix, Le Point, L’Humanité, Libération, L’Usine nouvelle, …
sur France Culture, France Info, France Inter, RTL, …