Bonjour à toutes et tous,
Mars annonce le printemps, et de nombreuses animations et rencontres littéraires sur notre territoire.
Vendredi 8 mars à 18h00 : rencontre à la Médiathèque des Gaves avec les autrices Séverine Chevalier et Anne Bourrel, dans le cadre d’une itinérance littéraire en Béarn de la maison d’édition La Manufacture de livres.
En résonance avec la journée des droits des femmes, l’accent sera mis sur les personnages féminins de leurs romans ou pièces de théâtre et sur la place des femmes dans le milieu littéraire français.
Vendredi 15 mars, un vendredi noir avec Gilles Vincent à la librairie.
Journée de dédicaces dès 10h00 et rencontre à 18h30 pour la sortie de son nouveau polar « Amadeus » au Diable Vauvert et de la réédition de « Djebel » dans la collection « Du noir au sud » chez Cairn.
Mon avis : C’est bien la suite de « Usual victims » (même si on peut lire « Amadeus », sans avoir lu le premier opus).
Nous sommes toujours du côté de Tarbes, où, en moins de deux ans, onze jeunes femmes ont disparu. Depuis, ni demande de rançon ni revendication. Jusqu’à ces derniers jours, où, l’un après l’autre, leurs corps sont retrouvés sur les lieux mêmes de leur disparition. Débute alors une traque impitoyable. Des Pyrénées aux Alpes de Haute-Provence, une chasse au tueur en série s’enclenche.
Comme souvent avec Gilles Vincent, c’est diablement efficace, je l’ai lu en deux soirs. Un véritable thriller : je n’ai pas compté mais entre les 11 femmes disparues et les meurtres que l’on va découvrir au fil des pages, on doit dépasser largement la vingtaine de macchabées.
Comme dans l’excellent « les poupées de Nijar », Gilles fait également la part belle aux journalistes et photo-reporter.
Sans dévoiler la fin, il semble acquis qu’un troisième opus est en préparation … et sachez que vous ne regarderez plus les outils de votre charpentier sans une certaine appréhension !
Vendredi 29 mars à 18h30, rencontre avec l’éditrice Christine Saint-Geours de la maison bordelaise « Aux cailloux des chemins » ». Elle nous présentera sa ligne éditoriale et son catalogue.
Elle sera accompagnée du poète Normand-Landais Maxence Amiel, qui vient de publier « Par la fenêtre tardive » aux cailloux des chemins.
Cette soirée clôturera le cycle du Printemps des Poètes organisé sur Oloron-Sainte-Marie par Livres sans frontières, avec entre autres :
mardi 12 mars à 18h00 à la Médiathèque des Gaves, rencontre avec Christiane Laborde « Femmes de la Préhistoire, qui êtes-vous ?«
samedi 16 mars de 10h30 à 12h, lectures au marché Borderouge ;
et atelier d’écriture à 14h00 à la médiathèque, animé par Régine Tétrel, sur inscription.
jeudi 21 mars à 20h, à la bibliothèque de Lasseube : soirée lectures poétiques
samedi 23 mars, salle du Bel-Automne :
14h30 : atelier graphique « Poésie en mouvement », animé par Dominique Lapierre (sur inscription)
20h00 : spectacle et scène ouverte, slam, musique, lectures ….
Programme complet à retirer à la librairie, à la médiathèque et dans de nombreux commerces oloronais et sur la page Facebook de l’association [livres.s.frontieres@gmail.com]
La suite de l’agenda de la librairie est disponible ici
Vous pouvez écouter les chroniques de ce début d’année sur Radio Oloron : 10 janvier, 7 février et 21 février.
Ci-dessous, vous trouverez dix nouveautés reçues ces dernières semaines, parmi lesquelles mon premier coup de cœur de l’année « Le ciel ouvert » de Nicolas Mathieu paru chez Actes Sud.
Mon avis : J’appréhendais un peu ce projet qui consistait à compiler des textes qu’il a publié sur Instagram à destination d’une femme qu’il a désiré, avec qui il a eu une relation suivie mais intermittente et clandestine. Cet amour n’est plus, et Nicolas Mathieu a agencé ces micro-fonctions pour en faire un recueil où l’on découvre son intimité qu’il transforme en miroir où chacun peut se reconnaître. Si j’aime le bonhomme Nicolas Mathieu, si j’aime la plupart des prises de positions du citoyen, je n’aime pas toujours son côté nostalgique, même si lui se considère plutôt comme mélancolique. Mais je dois avouer qu’il est très très fort avec la forme courte.
J’ai lu ce texte autobiographique d’une traite et j’ai envie de le relire pour m’imprégner de chaque phrase. J’aimerai être capable d’en écrire ne serait-ce que 10%.
Son récit est bourré de tendresse, de colère parfois ; de son histoire personnelle, il en fait parfois un argumentaire politique ; il nous parle aussi de son fils qu’il ne voit que de manière alternée comme des milliers de parents, de son père qui s’approche de la fin de sa vie.
D’une histoire singulière et intime, il en fait une œuvre universelle : chapeau l’artiste !
Bonne fin de semaine et à très bientôt
Cédric









